Litchfield Park 2 suite : aux Florence Falls
25 novembre encore
Les Florence Falls sont approvisionnées en eau par les Buley Rockhole ... (trous dans la roche de Buley), départ de notre promenade.
L'attrait de ces trous d'eau est irrésistible pour bien des gens.
Nous parcourons les sous-bois pour une petite marche d'approche
Forêt humide, forêt sèche. C'est toujours aussi stupéfiant et magnifique ces changements si rapides.
Depuis 40 ans, ça n'a pas changé, décidémént, j'adore les roussettes. Vous l'avez compris hein ! Et ce, même si leur odeur est extrêmement forte, car accrochées à l'envers, devinez sur qui tombent pipis et cacas ?
Parcourant le chemin (si bien aménagé *) nous sommes une fois de plus admiratifs de la force de résilience de la nature. Les pluies ont commencé il y a à peine quelques jours, et nous voici en train de nous émerveiller devant ces magnifiques fougères. Imaginez qu'avant les pluies elles étaient totalement sèches et cassantes comme des feuilles mortes. Les voilà de nouveau vertes. Et pour ne perdre aucune goutte de pluie et accélérer le phénomène de "résurection", à la base de ces fougères se trouvent deux ou trois feuilles différentes orientées vers l'amont qui captent toute l'eau dégoulinante et la dirige, comme un entonnoir, vers les racines des feuilles à réhydrater.
Celui qui ne sait pas s'émerveiller de ces détails de la nature a certainement un coeur aussi sec que le désert avant la pluie...
* Oui, c'est tellement aménagé que vous voyez bien que nous n'avons aucun mérite à nous "risquer" dans ces contrées.
A peine 45 minutes de marche, et nous arrivons au sommet de la cascade de Florence.
Nous descendons à son pied, vers la piscine naturelle.
Toujours le mêmes photos me direz-vous. Certes, mais tous les jours on mange, on respire, et c'est vital. La répétition ne fait pas perdre le goût aux choses vitales. Il en est de même pour l'oeil qui se nourrit de ces paysages "identiques".
Et si seulement je pouvais vous faire humer l'odeur de l'humus chaud, vous faire entendre les piaillements des roussettes, ou les chants des oiseaux ...
Et si Josiane arrive à faire de si belles photos de ces poissons, de là où elle est, vous imaginez bien que moi, je ne pouvais que leur rendre visite par en dessous. Vital n'est-ce pas, comme respirer.
Laissez-vous porter par l'onde, et envelopper par la douceur de la Terre-Mère.